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www.prospective-sociale.org pour une économie sociale créative émancipatrice conquérante le site de philippe kaminski accueil actualités liens lettre d'information archives rechercher sur le site contact si vous affichez ce texte, c'est que votre navigateur ne supporte pas le langage javascript. vous pouvez activer cette fonction dans les options de votre navigateur et c'est une folie à nulle autre seconde de vouloir se mêler de corriger le monde société (4 articles) économie sociale (13 articles) développement durable (4 articles) politique (3 articles) chiffres, méthodes (2 articles) histoire, culture (5 articles) humeurs, humours (4 articles) manifeste prospectif pour l'économie sociale mardi, 19 août 2014 voici longtemps que je caresse l'idée de résumer en quelques phrases ce qui m'a poussé à concevoir et à animer ce site, au confluent de mes anciennes amours (la prospective sociale) et de mon engagement, qui entre dans sa trente-cinquième année, en faveur de l'économie sociale. cent fois sur le métier l'ouvrage aura passé et repassé. il aura été poli sans cesse, et repoli ! et il est encore loin de me satisfaire intégralement. mais enfin, la perfection n'étant pas de ce monde, le temps est venu de le sortir de l'atelier et de le livrer en pâture au public qui voudra bien lui faire l'aumône d'un regard, peut-être d'un commentaire, voire, qui sait ? d'une adhésion. la concision entraîne la brutalité des formules. un manifeste ne laisse pas assez de place pour les réserves, la prudence, les concessions. encore moins pour les explications. cela pourra heurter certains, ou faire sourire d'autres. j'accepte d'avance tous ces risques. l'important, c'est d'être clair et sincère, avec soi-même d'abord, avec les idées ensuite. le reste ne peut venir que par surcroît. lire la suite... mutualité, où en es-tu ? jeudi, 01 octobre 2015 cette note, diffusée au printemps 2015, est ici dans une version actualisée au 1er octobre. voici bientôt deux ans maintenant qu'il a été décidé de rendre obligatoire l'affiliation pour tous les salariés du secteur privé à une assurance complémentaire santé, vulgairement appelée mutuelle . dès cette annonce, moult questions me sont venues à l'esprit, et j'ai cherché autour de moi des réponses... que nul n'a pu m'apporter. j'ai surtout été étonné de voir combien mes interlocuteurs, même parmi les plus concernés, ne semblaient guère curieux, ni a fortiori inquiets. et puis, on pouvait lire de ci de là qu'il s'agissait "d'une vieille revendication de la mutualité". circulez, il n'y a pas grand chose à voir. mais quel est donc ce plat de lentilles, plus ou moins chargées de cailloux, pour lequel des dirigeants mutualistes auraient renoncé d'un cœur léger au premier de leurs principes fondateurs, à savoir la liberté d'adhésion du sociétaire ? je n'en ai toujours pas la moindre idée. si les adhésions doivent désormais se faire à l'échelle de l'entreprise, voire de la branche, qui sera sociétaire ? que deviendront les contrats individuels existants ? quel sera le statut des innombrables animateurs bénévoles des sections mutualistes d'entreprise ? et que deviendra la liberté de ne pas être couvert , sans laquelle la liberté d'adhérer perd tout son sens ? lire la suite... angèle et moi jeudi, 17 septembre 2015 vous vous souvenez certainement de mademoiselle angèle. au temps de sa riante jeunesse, elle enchantait nos comptines et celles de nos jeunes enfants... mais la mondialisation est arrivée, et avec elle la concurrence des ateliers de confection des pays à bas salaires. plus moyen de gagner sa croûte en cousant des pantalons, des jupes et des jupons... quant aux gilets de flanelle et autres bonnets de coton, la mode s'est chargée de les faire disparaître encore plus sûrement que la dure loi du marché. et la bonne angèle est devenue sdf, vivotant du rsa et de ses souvenirs. vous imaginez donc la surprise qui fut la mienne lorsque, la semaine passée, je l'ai croisée par cette fin d'été ensoleillée sur le pont des arts, marchant d'un pas décidé avec un porte-documents sous le bras. ses cheveux étaient devenus gris, et l'âge n'avait pas épargné les traits de son visage, mais j'y voyais cependant refleurir sa vivacité et son espièglerie d'antan. c'était comme si après une longue éclipse, elle retrouvait goût à l'existence. lire la suite... économie sociale et francophonie mardi, 02 décembre 2014 économie sociale et francophonie sont deux mondes qu'à mon sens tout devrait rapprocher, mais qui dans les faits semblent totalement s'ignorer. cela fait longtemps que je m'intéresse à l'un comme à l'autre. s'ils pouvaient se rencontrer, tisser des synergies, nul doute que l'organisation de mon temps, et mon efficacité personnelle, en tireraient de grands avantages ! mais ces considérations égoïstes, bien que fort légitimes, ne suffiront sans doute pas à convaincre grand'monde. il me faut donc évoquer des intérêts plus élevés, plus partagés. et à ce niveau, je n'irai pas jusqu'à affirmer que l'économie sociale francophone et les institutions de la francophonie ont besoin l'une de l'autre pour vivre ; en revanche, je suis certain qu'en continuant à se tourner le dos, elles se privent l'une et l'autre d'un atout majeur pour leur crédibilité, leur développement et leur cohérence intellectuelle. c'est ce que je veux m'efforcer de démontrer ici. avant toute chose, il importe de décrire les tenants et aboutissants de cette ignorance réciproque. économie sociale et francophonie ont ceci en commun de se revendiquer haut et fort de principes universels et généreux, voire rédempteurs, mais d'adopter en toutes circonstances une attitude de dominé, un comportement de minoritaires. elles sont toutes deux, à des degrés divers, mal connues de l'opinion publique en général, des médias en particulier, et objet de confusions, de préjugés, d'approximations. elles peuvent également, l'une comme l'autre, se définir d'abord par un idéal, une mission, une utopie, ou bien par des réalités, c'est à dire des organismes, des élus, des budgets, des bilans, choses humaines et fragiles s'il peut en être. se demander si les réalités sont conformes aux rêves, si au moins elles s'en inspirent, est un débat parfois utile, parfois vain ; mais ce qui est sûr, c'est que si on ne comprend rien aux rêves, on ne peut rien comprendre, non plus, aux réalités. c'est exactement ce qui se passe. lire la suite... au sujet de l'art et de sa destination sociale dimanche, 31 août 2014 prépublié en deux fois, les 20 et 27 août 2014 si je reprends ici le titre d'un ouvrage posthume de proudhon, c'est pour vous parler de courbet, plus précisément du voyage à ornans que l'on a fait faire en cet été 2014 à un tableau du musée d'orsay, et de quelques tenants et aboutissants dudit voyage. lire la suite... charité et économie sociale lundi, 30 septembre 2013 peut-on penser que la charité est l'inspiration originelle de l'économie sociale ? posée ainsi, cette question ne peut susciter qu'une réponse négative. la charité a de nos jours si mauvaise presse que ce serait quasiment porter préjudice à l'économie sociale que de lui assigner une telle ascendance. on ne jure désormais que par la solidarité , au point que, pour certains, l'économie sociale doit être sur-estampillée "et solidaire" comme si cela n'allait pas de soi. lire la suite... sur trois chantiers d'économie sociale lundi, 07 avril 2014 je reprends ici l'essentiel de la dernière partie du rapport d'activité que j'ai remis à l'addes le 31 mars 2014. ce document couvre une période de plus de trois ans, en fait depuis le 5 octobre 2010, date à laquelle je transmettais à henry noguès, devant le conseil national du crédit coopératif, mon bâton de président de cette chère société savante qui se consacre depuis plus de 30 ans à l'économie sociale et dont je suis le dernier rescapé de l'équipe fondatrice. dans cette évocation résumée d'un demi-septennat au cours duquel je me suis maintes fois demandé à quoi pouvait servir un ancien président, je me s